Investir au Mali : connaissez-vous la structure économique du pays ?
Avec un PIB par habitant à hauteur de 2 200 USD en 2017, le Mali est un pays au potentiel économique réel. Explorer les secteurs offrant des possibilités importantes est un exercice qu’on pourrait qualifier « d’évident » pour quiconque souhaite s’y lancer.
Il est donc important, et même indispensable de connaître la structure économique du pays si vous souhaitez y investir. Vous pourrez ainsi déceler les opportunités à exploiter le cas échéant.
Une économie dominée par le secteur primaire, notamment par l’agriculture
De manière globale, les « industries » dominantes au Mali sont la production alimentaire, les mines (phosphate et or principalement), ainsi que la construction. L’agriculture occupe la première place, avec 80% de la population active. Les 20% restants se répartissent équitablement entre l’industrie et les services.
Comme sur l’ensemble du continent, l’agriculture occupe donc une place de choix dans l’économie du Mali. Bien que les conditions climatiques et l’environnement économique mondial l’affectent régulièrement (variation du prix des matières premières, sècheresse), il n’en demeure pas moi que l’agriculture contribue tout de même à hauteur de près de 41% du PIB du pays.
Il n’en demeure pas moins que la production agricole peut être grandement améliorée, car le potentiel réel est bien loin d’être atteint. En effet, le milieu rural, principale source de production agricole, souffre bien souvent du manque d’infrastructures pouvant permettre de doper les résultats du moment. Mais encore, on estime le pourcentage des terres cultivées à environ 10% de ce qui pourrait être fait.
Les cultures comme celle du mil, du sorgo, du riz paddy, du coton-graine ou encore du maïs, qui dominaient la production agricole il y a 20 ans pourraient donc être démultipliées si des efforts sont faits au niveau infrastructurel. De la même façon, dans bien des régions du Mali, bien que l’agriculture soit l’activité principale, one ne peut pas encore parler d’autosuffisance alimentaire.
C’est donc ainsi que le Mali importe des biens de consommation, en grande partie.
Une balance commerciale déficitaire pour le Mali
En 2020, il était annoncé une balance commerciale déficitaire de près de 350 millions de dollars pour le Mali, ceci pour le compte de l’année 2018. Ces chiffres seraient cependant bien meilleurs que l’année 2017 où on parlait de 674 millions de dollars de déficit.
Outre les produits alimentaires, le Mali importe principalement des matériaux de construction, du pétrole, des textiles, des machines et équipements. Les principaux fournisseurs du Mali sont le Sénégal et la Chine (environ 12% des importations pour chacun de ces pays), suivis de la France, puis du Bénin, et enfin de la Côte d’Ivoire.
Côté exportation, les principaux demandeurs sont la Suisse et l’Inde, suivis de l’Ukraine, la Chine et le Burkina Faso. Le Mali exporte principalement le coton, l’or et le bétail.
Le secteur de l’industrie au Mali : une porte ouverte pour le succès entrepreneurial ?
En 2015, on recensait 765 entreprises industrielles en activité au Mali, et dont plus de la moitié étaient localisées au niveau du district de Bamako, pour 30 438 emplois. L’activité principale ici est la transformation de produits agricoles. La croissance de ces activités reste cependant fluctuante. On parle de + 191.44% en 2012, pour -46.61% en 2014, notamment. Bien que les ajustements imposés par l’environnement international aient poussé bien des gouvernements, dont le gouvernement malien, à prendre des mesures restrictives concernant notamment les budgets sociaux, il n’en demeure pas moins que la politique économique du Mali reste propice à l’investissement.
Les possibilités semblent infinies, quand on sait notamment que le secteur des TIC au Mali est un réel creuset de possibilités.
Vous commencez quand ?